Choc dans la presse : le gouvernement envisage de vendre 60 Millions de consommateurs, l’avenir des salariés en suspens

Depuis 1970, 60 millions de consommateurs est une référence dans le paysage médiatique français en matière de défense des droits et d’information des consommateurs. Pourtant, le gouvernement a récemment annoncé son intention de céder ce magazine emblématique, actuellement édité par l’Institut national de la consommation (INC), un établissement public.

Cette décision, justifiée par des raisons financières, a suscité incompréhension et colère parmi les salariés et les défenseurs du magazine, qui mettent en garde contre les conséquences potentielles pour l’indépendance de l’information.

L’État met en avant les difficultés financières du magazine

Le magazine 60 millions de consommateurs est publié par l’INC, basé à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine. Cette institution emploie actuellement une cinquantaine de personnes et joue un rôle clé dans la protection des consommateurs en France. Cependant, l’État a souligné que le titre connaît de graves difficultés financières. Le nombre d’abonnés, qui était de 140 000 en 2019, a chuté à 76 000 en 2024, entraînant un déficit chronique qui s’étend depuis sept ans et a largement épuisé la trésorerie de l’établissement.

Dans ce contexte, le cabinet de la secrétaire d’État à la consommation, Laurence Garnier, a déclaré que le gouvernement cherche un repreneur capable d’insuffler une nouvelle dynamique au magazine. L’objectif affiché est de doter 60 millions de consommateurs de moyens financiers et d’une expertise adaptée pour attirer de nouveaux lecteurs et investir dans des technologies numériques. Selon l’État, une telle évolution permettrait également de réduire les dépenses publiques, une priorité dans un contexte budgétaire tendu.

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Les inquiétudes autour d’une perte d’indépendance

Malgré les arguments avancés par le gouvernement, l’annonce a provoqué une onde de choc parmi les salariés du magazine et les défenseurs des droits des consommateurs. Ces derniers craignent que la vente du titre ne compromette son indépendance éditoriale et sa capacité à produire une information fiable, impartiale et de qualité. Olivia Grégoire, ancienne ministre déléguée à la consommation, a notamment exprimé ses regrets face à cette décision. Elle a rappelé que le magazine représente « une source essentielle d’information neutre et de qualité » pour les consommateurs français.

De leur côté, les représentants du personnel se disent « sidérés » par l’annonce et dénoncent une décision qui, selon eux, affaiblira considérablement la défense des droits des consommateurs. Ils craignent que l’absence de soutien public ne laisse la place à des contenus sponsorisés ou à des informations biaisées, souvent propagées par des influenceurs ou d’autres médias moins exigeants en matière de rigueur.

Une alternative rejetée par l’exécutif

Avant cette annonce, les représentants des salariés avaient proposé une solution alternative pour sauver le magazine. Ils demandaient un soutien financier direct de l’État, à hauteur de 3,2 millions d’euros, afin de redresser la situation de l’INC et de relancer le titre. Ce plan, soutenu par Olivia Grégoire, prévoyait un investissement dans les compétences internes de l’INC, notamment les ingénieurs, juristes et économistes qui contribuent depuis des décennies à la qualité des publications. Cependant, cette proposition n’a pas été retenue par l’exécutif.

Les représentants du personnel redoutent également que la vente du magazine ne marque le début de la fin pour l’INC lui-même, dont 60 millions de consommateurs est le principal média. Créé en 1966, l’Institut est chargé d’informer les citoyens et de promouvoir une consommation responsable. En l’absence de son outil phare, son avenir apparaît incertain.

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Un tournant pour l’information des consommateurs

Si la décision du gouvernement est mise en œuvre, elle pourrait transformer profondément le paysage médiatique en matière de consommation en France. La question reste de savoir si un repreneur privé sera capable de maintenir l’indépendance et la rigueur éditoriale qui ont fait la réputation du magazine. L’évolution du modèle économique d’un titre aussi emblématique suscite des interrogations sur l’avenir de l’information experte et fiable face à des contraintes financières toujours plus pressantes.

Dans l’attente d’un éventuel repreneur, les salariés de l’INC et les défenseurs des droits des consommateurs appellent à une mobilisation pour préserver la mission première de 60 millions de consommateurs : fournir une information indépendante et accessible à tous.

Un média à sauver : faites entendre votre voix

Alors que l’avenir de 60 millions de consommateurs est en jeu, votre avis compte. Pensez-vous que l’État doit intervenir pour soutenir ce titre emblématique, ou qu’un repreneur privé pourrait relever le défi sans compromettre son indépendance ? Partagez votre point de vue dans les commentaires et n’hésitez pas à diffuser cet article pour sensibiliser autour de vous à cet enjeu crucial.