Ça y est, les gars, Sony a encore frappé ! Et pas de la meilleure façon, je vous l’accorde. Leur dernier bébé, « Concord », vient de se faire descendre en plein vol. J’ai du mal à y croire, mais c’est la triste réalité : le jeu a été mis hors ligne moins de deux semaines après son lancement. Autant dire que ça fait l’effet d’une bombe dans le milieu du gaming. Moi qui attendais avec impatience de me lancer dans cette nouvelle expérience, me voilà bien déçu. Mais bon, plongeons dans les détails de ce fiasco vidéoludique.
Un échec cuisant pour Sony et Firewalk Studios
Imaginez un peu : huit longues années de développement pour un jeu qui ne tient même pas 14 jours sur le marché. C’est du jamais vu ! Firewalk Studios, composé de vétérans de l’industrie, avait pourtant mis la barre haute. « Concord » devait être la sortie phare de la fin de l’été pour PlayStation. Mais voilà, le rêve s’est vite transformé en cauchemar.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- Note Metacritic : un maigre 62/100
- Nombre de joueurs sur Steam au lancement : moins de 700
- Durée de vie : à peine 13 jours
Je me souviens encore de l’excitation que j’ai ressentie en voyant les premières bandes-annonces. Mais force est de constater que le résultat final n’a pas été à la hauteur des attentes. Sony l’a d’ailleurs admis à demi-mot, reconnaissant que certains aspects du jeu et du lancement ne s’étaient pas déroulés comme prévu.
Les raisons d’un flop retentissant
Alors, pourquoi un tel échec ? J’ai ma petite idée là-dessus. D’abord, « Concord » s’est lancé sur un marché ultra-concurrentiel. Face à des mastodontes comme Helldivers 2 ou Overwatch 2, il fallait vraiment se démarquer. Or, le jeu n’a pas réussi à proposer une expérience suffisamment unique pour justifier son prix d’entrée.
Voici un petit comparatif qui illustre bien le problème :
| Caractéristique | Concord | Overwatch 2 |
|---|---|---|
| Modèle économique | Payant | Free-to-play |
| Contenu au lancement | Limité | Riche et varié |
| Communauté | Quasi inexistante | Large et active |
De plus, l’ambition d’offrir un court métrage d’animation hebdomadaire était certes alléchante, mais peut-être trop ambitieuse. J’aurais adoré voir ça se concrétiser, mais au final, ça n’a fait qu’ajouter à la déception générale.
Un coup dur pour la préservation des jeux vidéo
Comme passionné de 30 ans, je ne peux m’empêcher de penser aux implications de cette décision pour la conservation du patrimoine vidéoludique. L’arrêt brutal de « Concord » soulève une question cruciale : que deviennent les jeux uniquement en ligne une fois leurs serveurs éteints ?
Ce n’est pas anodin si une pétition lancée par le collectif Stop Destroying Videogames a recueilli plus de 280 000 signatures. On demande aux éditeurs de ne pas « tuer » les titres dont ils ne veulent plus s’occuper. Et je ne peux qu’approuver cette démarche.
Voici quelques pistes pour préserver les jeux en ligne :
- Rendre le code source public
- Permettre l’hébergement de serveurs privés
- Créer des versions « offline » jouables en solo
- Archiver les assets et les données de jeu
J’espère sincèrement que Sony et d’autres géants du jeu vidéo prendront ces préoccupations au sérieux à l’avenir. Après tout, nos jeux font partie de notre culture, non ?
Quel avenir pour Concord et les jeux en tant que service ?
Sony et Firewalk ont évoqué leur intention d' »explorer leurs options ». Mais concrètement, qu’est-ce que ça signifie ? Je suis curieux de voir s’ils tenteront de relancer « Concord » sous une forme différente ou s’ils tireront simplement un trait dessus.
Cette mésaventure pourrait bien remettre en question le modèle des jeux comme service, surtout pour les titres payants. À l’heure où des géants comme Fortnite ou Destiny 2 cartonnent en free-to-play, il faut vraiment se démarquer pour justifier un prix d’entrée.
En attendant, Sony a pris la décision de rembourser intégralement tous les acheteurs de « Concord ». C’est la moindre des choses, mais ça ne compensera jamais la déception des joueurs qui s’étaient investis dans le jeu. Moi le premier, j’aurais préféré voir le jeu évoluer et s’améliorer plutôt que de le voir disparaître aussi brutalement.
Cette histoire restera sans doute dans les annales comme l’un des lancements les plus catastrophiques de l’histoire du jeu vidéo. Espérons que l’industrie en tirera les leçons nécessaires pour éviter que de tels scénarios ne se reproduisent à l’avenir.