Alors qu’il n’y a pas si longtemps, il était compliqué de réaliser des sondages en ligne, depuis quelque temps, des outils clé en main ont démocratisé cette étape essentielle pour recueillir des avis et améliorer un produit ou un service. Néanmoins, concevoir un sondage en ligne comporte quelques pièges qu’il convient d’éviter.
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ToggleChaque question doit être nécessaire
Une étude a généralement pour objectif d’obtenir une connaissance approfondie de vos clients ou prospects. Il pourrait donc être tentant d’inclure un grand nombre de questions afin de couvrir un maximum de domaines, sans forcément avoir d’idée précise quant à l’exploitation des réponses associées. Un peu dans logique du « ça peut toujours servir ». C’est en général une approche à déconseiller. Il est préférable que chaque question de l’étude joue un rôle précis.
Simplicité et concision
Dans la même idée que précédemment, les longs questionnaires interminables sont à éviter parce qu’ils devenir trop chronophages pour les répondants. Il faut garder à l’esprit que rien n’oblige à priori un internaute à répondre à un questionnaire. Si le questionnaire est visiblement trop long, il ne produira aucun résultat. Visez donc la concision et l’essentiel. Aussi, il est à éviter les brusques changements de sujet. Essayez autant que possible qu’il y ait un fil directeur, une certaine logique dans la succession de vos questions.
Des questions directes
Ne tournez pas autour du pot. Toujours dans cet esprit de faire gagner du temps aux répondants qui ont de toute façon conscience qu’il s’agit d’un questionnaire pour mieux les connaître. Évitez les questions vagues, mal formulées et interminables. Privilégiez des questions courtes, précises, en bon français, cela va sans dire, et montrant clairement là où vous voulez en venir. Si les répondants comprennent clairement les enjeux du questionnaire, les réponses n’en seront que plus précises et plus pertinentes.
Une question à la fois
Cependant, concision du questionnaire ne signifie pas de devoir fusionner plusieurs questions en une seule. Ce serait même une erreur ! Pour que les réponses fournies soient réellement exploitables, il est nécessaire qu’elles ne concernent qu’une et unique question chacune. N’hésitez pas à partir à la chasse à la conjonction de coordination « et ». C’est souvent le signe que la question peut et doit être divisée en deux nouvelles questions. Par exemple : « Lequel de ces opérateurs téléphoniques a le meilleur service client et est le plus fiable ? » Dans un tel cas, le répondant peut considérer qu’un opérateur a un meilleur service client, mais qu’un autre opérateur est plus fiable.
Optimiser le taux de participation
Bien sûr, il est important de bien réfléchir aux questions que vous allez poser dans votre questionnaire. Mais gardez aussi en tête que rien de sert de s’y attarder si l’on ne développe pas également une stratégie solide pour optimiser le taux de participation. Sans participants, personne ne répondra à ces questions que vous avez passé des semaines à mettre en place. Il est donc essentiel de bien définir les techniques que vous allez utiliser pour motiver les usagers à répondre à votre sondage.